Chaque saison, nous recevons des dizaines d’appels de propriétaires de piscines inquiets : leur niveau d’eau baisse régulièrement, sans explication évidente. La météo est normale, la fréquentation du bassin aussi, mais ils doivent remplir leur piscine plus souvent qu’avant. Dans bien des cas, il s’agit d’une fuite lente, discrète, mais bien réelle, qui peut, si elle n’est pas traitée rapidement, engendrer des dommages coûteux : structure du bassin fragilisée, liner endommagé, terrain humide, factures d’eau qui explosent...
Chez Fluotracking, notre rôle n’est pas seulement de vendre un colorant performant. Nous accompagnons chaque client dans la compréhension du phénomène de fuite, pour intervenir au bon moment, avec la bonne méthode. C’est précisément l’objectif de ce guide : vous aider à savoir quand faire un test à la fluorescéine sur votre piscine, et dans quelles conditions cette méthode s’avère la plus efficace.
Pourquoi le bon timing est crucial pour détecter une fuite piscine ?
Les fuites d’eau dans une piscine ne sont jamais anodines. Ce qui semble être une perte quotidienne de 1 ou 2 cm peut, sur une saison, représenter des milliers de litres d’eau gaspillés, et surtout, une fragilisation progressive de votre installation. Un liner qui se détend, une fissure qui s’agrandit, une zone humide qui fragilise les fondations… voilà ce que nous constatons régulièrement sur le terrain.
Nous avons vu des cas où un test réalisé plusieurs mois trop tard a conduit à un remplacement complet du revêtement, voire à des travaux de terrassement, simplement parce qu’on avait sous-estimé une fuite lente.
Faire un test au moment opportun, c’est éviter des conséquences lourdes, économiser sur les réparations, et protéger la longévité de votre bassin.
Reconnaître les signes annonciateurs d’une fuite piscine : savoir quand réagir
Les premiers indices qui doivent vous alerter
Avant même de parler de fluorescéine, il faut apprendre à interpréter les signaux faibles envoyés par votre bassin. Voici ce que nos techniciens rencontrent le plus souvent :
- Une baisse du niveau d’eau plus rapide que d’habitude, même sans forte chaleur.
- Des recharges fréquentes de la piscine malgré une utilisation normale.
- Des taches humides persistantes autour de la piscine, sur une terrasse ou une zone de pelouse.
- Une pompe qui désamorce, un filtre qui perd en efficacité, des bruits inhabituels dans les canalisations.
Dans la majorité des cas, le test à la fluorescéine n’est pas la première étape. Il intervient lorsque ces indices laissent présager une fuite, mais que l’origine reste incertaine.
L’importance de la régularité dans la surveillance
Nous recommandons à tous les propriétaires de piscine de surveiller le niveau d’eau chaque semaine, notamment pendant les périodes chaudes. Il est utile de faire une simple marque de niveau sur la paroi (au feutre effaçable ou avec un autocollant) et de comparer l’évolution sur 24h, en l’absence de baignade ou de pluie. C’est une astuce simple, mais redoutablement efficace pour détecter une perte d’eau anormale.
Conseil Fluotracking : en été, une évaporation normale peut faire perdre jusqu’à 3 mm d’eau par jour. Au-delà, surtout sans vent ni chaleur intense, il faut suspecter une fuite.
À quel moment de l’année faire un test à la fluorescéine piscine ?
Printemps et automne : les périodes idéales pour tester en toute tranquillité
Le moment idéal pour réaliser un test à la fluorescéine dépend de plusieurs facteurs, notamment la disponibilité du bassin et la clarté de l’eau. Voici ce que nous recommandons :
- En début de saison (mars à mai) : c’est la période où les installations sont remises en route. Le bassin est généralement vide ou partiellement rempli, ce qui facilite les tests. C’est aussi un bon moment pour repérer les dégradations dues à l’hiver.
- En fin de saison (septembre-octobre) : la baignade est terminée, l’eau est encore claire, les équipements sont encore en fonctionnement. Idéal pour faire un bilan avant l’hivernage.
Ces périodes permettent de réaliser un test sans gêner les utilisateurs, et dans des conditions techniques optimales.
Peut-on tester en été ?
Oui, mais sous conditions. L’été n’est pas exclu pour les tests à la fluorescéine, mais il faut être vigilant :
- Arrêter la baignade pendant 24 à 48h, le temps de faire le test et d’observer la diffusion.
- Désactiver la filtration temporairement, pour éviter que le colorant ne soit brassé trop rapidement.
- Prévenir les usagers que l’eau peut temporairement prendre une teinte verte (sans danger !).
En cas de fuite importante ou urgente, il ne faut pas attendre la saison idéale. Mieux vaut faire le test immédiatement.
Cas particuliers : en hiver, que faire ?
L’hiver n’est pas la meilleure période pour tester, mais ce n’est pas impossible :
- Si le bassin est encore rempli, un test peut être envisagé à condition que l’eau ne soit pas trop froide (au-dessous de 10°C, la diffusion du colorant est ralentie).
- En revanche, si la piscine est vidangée, partiellement couverte ou en hivernage actif, le test ne sera pas fiable. Il faudra attendre le redémarrage.
Dans certains cas, nous intervenons l’hiver avec des solutions complémentaires (gaz traceur, inspection vidéo) lorsque la fluorescéine n’est pas applicable.
Quand utiliser la fluorescéine selon le type de fuite suspectée ?
1. Fuite de bassin : fissure, coque, liner
Les bassins en béton, coque polyester ou avec liner sont sujets à des déformations au fil des années : pression de l’eau, mouvements de terrain, affaissement de terrain… Tout cela peut provoquer une microfissure quasi invisible à l’œil nu.
La fluorescéine, injectée à proximité d’une fissure suspectée, permet de :
- Suivre le trajet exact de l’eau qui s’échappe.
- Vérifier si une fissure est active (ou ancienne).
- Localiser avec précision la perte avant de faire des travaux.
Nos techniciens utilisent souvent ce test en complément d’un contrôle visuel, notamment lorsqu’un défaut est visible mais que son implication est incertaine.
2. Fuite de liner : petit trou, délamination
Un liner peut se déchirer, se percer (par un objet pointu ou une contrainte mécanique), ou se décoller de la paroi (délamination). Ce sont les fuites les plus sournoises, car l’eau s’infiltre entre le liner et la paroi sans laisser de trace visible.
Dans ces cas-là, nous recommandons de :
- Injecter une petite quantité de fluorescéine au ras du liner, sur la zone suspectée.
- Observer attentivement si le colorant est aspiré derrière le liner.
Cette technique est très précise, et permet d’éviter de devoir vider la piscine inutilement.
3. Fuite de canalisation : refoulement, bonde, skimmer
Les fuites situées dans le réseau hydraulique enterré sont les plus difficiles à diagnostiquer. La fluorescéine peut être utilisée de façon très ciblée, par exemple :
- En injectant dans un refoulement avec pompe à l’arrêt.
- En observant l’éventuelle coloration d’une zone humide autour de la tuyauterie.
- En couplant le test avec un bouchonnage du réseau.
Ces tests nécessitent plus d’expertise, mais ils permettent de réduire la zone de recherche avant d’utiliser des méthodes plus invasives.
Conditions techniques pour un test réussi
Eau calme, sans vent, sans pluie : l’environnement compte
Un test à la fluorescéine n’est pas un simple "coloriage" du bassin. Il repose sur l’observation précise d’un mouvement d’eau. Pour cela, il faut :
- Une eau limpide, non agitée.
- Pas de circulation (filtration arrêtée au moins 1h avant le test).
- Une météo clémente (pas de pluie ou vent fort).
- Un éclairage suffisant (naturel ou lampe si besoin).
Astuce Fluotracking : utilisez des lunettes UV en cas de faible lumière ou si l’eau est légèrement trouble. Cela amplifie le contraste du colorant.
Influence du chlore et des traitements
Le chlore est le principal ennemi de la fluorescéine. Il altère la couleur du colorant et réduit sa visibilité. Pour un test optimal, nous conseillons :
- De suspendre le traitement chloré 24 à 48h avant le test.
- Ou, à défaut, d’augmenter légèrement la dose de fluorescéine (nous vous guidons selon le volume d’eau).
- D’utiliser un traceur compatible si le traitement ne peut pas être interrompu (nos kits sont adaptés).
Le test en pratique : comment se déroule-t-il ?
Étapes du test à la fluorescéine :
- Repérage de la zone suspecte
- Arrêt de la filtration
- Injection du colorant à proximité du point à tester
- Observation minutieuse pendant 10 à 20 minutes
- Photographie ou vidéo possible pour suivi
Conclusion : Quand faire un test à la fluorescéine ? Dès les premiers doutes sérieux
Si vous remarquez une perte d’eau régulière mais inexpliquée, ne laissez pas traîner. La fluorescéine n’est pas une solution magique, mais un outil précieux entre vos mains, à condition d’être utilisé au bon moment.
Ce bon moment, c’est :
- Quand les signes sont là, mais sans certitude.
- Quand le visuel ne suffit plus.
- Quand les réparations ne doivent cibler qu’un point précis.
Vous avez un doute sur une fuite ? Contactez nos experts Fluotracking
Nous vous guidons gratuitement sur :
- Le bon timing pour votre test
- Le choix du traceur
- Les quantités à utiliser
- Les zones à prioriser
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